La première base d'une Europe qui protège est la compréhension réelle de l'UE et donc pas des institutions claires et vraiment démocratiques, où le débat gauche-droite passera et où bien-sûr les idées d'égalité, de volonté d'acquérir de nouveaux droits doit être appliquées.
Cela est lié au renforcement du pouvoir du Parlement, un Parlement européen plus fort ayant le rôle d'un véritable gouvernement européen (de part ses délégations) et constituant un vrai contre-pouvoir face au Conseil européen (réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union)est la source d'amélioration de l'Europe.
L'UE de droite nous a trop habitué à passer dessus les lois sous prétexte que c'était trop "compliqué": arrêts Rüffert, Laval, Viking et directive Bolkenstein. De qui se moque t-on?
Une Europe sociale passe par une politique économique issu de la redistribution vers plus de partage est déjà un premier point de départ pour fonder une politique sociale constructive.
Au-delà de l’intégration socio-économique des pays de l’est qui traîne en longueur, du fait de l’égoïsme des pays de l’ouest, s’impose l’idée d’un socle social européen par le haut avec un SMIC européen selon les niveaux de vie européens et la création d’une CMU à l’échelle européenne.
La directive Services n’est pas morte ! Malheureusement « Bolkenstein bis » sévit encore. Les associations , dans cette directive quand elles traitent de l’action éducative et d’encadrement social sont assimilées à des entreprises qui doivent être mises en concurrence avant le 31 décembre 2009.
Il convient d'en appeler à ce que le droit européen s’applique qui dit que l’intervention non-marchande et/ou publique est possible quand le caractère social est reconnu.
Ainsi l’on voit bien l’interprétation de la droite française qui ne voit dans l’intérêt général que la somme des intérêts particuliers or il s’agit uniquement d’un intérêt général global prévalent.
Pour une europe qui protège , il faut enfin se rendre compte que l’échelle européenne est la plus pertinente pour l’économie surtout avec la crise. Toutefois nos égoïsmes nationaux ne nous poussent pas à renforcer le budget européen qui est de 113 milliards d’euros, ce qui est beaucoup trop peu pour 27 pays, 1ere association économique du monde.
Certes, il convient de faire passer la part de chaque pays de 0,7% du budget national à 1% voire 1,5% mais surtout, il est possible de déléguer des compétences à l’Europe, ce qui serait plus efficace et meilleur (défense, …).
Dans ce cadre, la BCE se doit d’être pilotée par le Parlement et le Conseil européen et la chasse aux paradis fiscaux effectuée, en commençant par la suppression du secret bancaire.
Enfin, il nous faut créer une véritable notion de Service public européen d’abord dans les domaines de l’énergie , des finances et des transports.
dimanche 8 mars 2009
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